Eh oui, je L'ai trouvé. Et j'ai même couché avec LUI.
Récit d'une aventure que je vais m'efforcer de ne pas reproduire, parce que c'est franchement désagréable.
Petit retour en arrière. Samedi dernier, je LE croise à une soirée, IL me laisse son numéro, enfin bref, une chose en entraînant une autre, je me retrouve hier soir dans SA tannière.
Déjà, quand on a commencé à parler politique et féminisme et qu'on avait des points disons... divergents, j'aurais dû craindre le pire. Mais non, j'ai foncé.
Avance rapide. LUI et moi au lit. IL constate que j'ai une expérience plus limitée que lui (je n'ai pas de chiffres, mais je pense que la majorité des humaines pourraient être dans mon cas), IL se décide à "m'apprendre". Et les ennuis commencent. Parce que SON problème, c'est qu'IL n'est pas très pédagogue. Parce que détailler point par point touuuuut ce qui cloche sans jamais dire ce qui va, c'est... déprimant et pas très encourageant.
Avance rapide again. Nos petites affaires terminées, IL va fumer, checker ses mails, me prévient que les calins post-galipettes, c'est pas un truc de mec, et sombre dans un sommeil profond. Si profond qu'il ne m'entend pas partir ce matin.
Avance rapide dernière. Petite explication de texte sur le thème "eh coco, je t'avais pas un peu dit que bon, voilà quoi, j'étais vaguement sensible, enfin tout ça quoi". Et là, ze réponse qui tue : "Il faut quand même que tu comprennes que ce n'est pas forcément aux gens de s'adapter à toi, mais plutôt l'inverse". (je cite, promis-juré-craché).
Evocation du concept de compromis. Réponse : "en l'occurence, le monde ne fonctionne pas comme ça, bats toi contre ça, si tu veux, mais tu te battras toute ta vie sans résultats..." (idem).
Et là, le tableau est donc complet : borné, intolérant, égoïste, cynique. La totale.
Et l'amertume d'avoir perdu une nuit...