Quand nécessité fait loi et que loi fait du bien à l'ego

Parce qu'il n'y pas qu'EUX qui comptent, et que parfois ça fait du bien de se faire du bien, petite évocation de la "way-too-short-dress attitude".

(A la réflexion, ma première nature de littéraire revient, et au lieu d'une étude scientifique, je fais de la création terminologique...)

Explication deux temps.

1 : quand nécessité fait loi. C'est-à-dire quand on part de chez soi pour aller bosser dans sa petite robe noire en synthétique (note pour plus tard : rayer le synthétique à tout jamais, surtout pour l'hiver, et pour l'été aussi). Petits collants noirs. Sortie du métro. Et là, le drame : l'amie électricté statique est en grande forme, la petite robe noire devient un micro truc collé aux jambes, l'horreur faite robe.

Donc quand on est moi, une seule solution s'impose (tout le monde n'est pas MacGyver) : détour par le seul magasin de fringues dispo, à savoir Monop. Achat d'une robe en coton très chou, enfilage de ladite robe chez Monop, et direction le bureau.

Et là, le drame (non non, vous ne voyez pas double, deux dans la même journée, en moins d'une heure, même) : la robe est courte. Très courte. Et évasée, ce qui ajoute à sa longueur déjà plus que limite (surtout quand on fait comme moi un 42 fillette et qu'on n'aime pas ses jambes). Mais bon, trop tard, il faut vivre avec au moins toute la journée.

D'où 2 : quand loi fait du bien à l'ego. Parce qu'au final, personne ne m'ayant jeté de pierres, et la gent masculine semblant plutôt plus intéressée que dégoûtée, l'expérience est concluante. Donc au final, il semblerait que je suis vaguement moins moche que prévu.

Conclusion : parfois, comme dirait une copine, il faut retirer l'échelle pour pas descendre du plongeoir. Et le saut s'avère plutôt agréable en fait.

A bonne entendeuse...